Sperme

La congélation du sperme

a) Congélation médicale

Afin de préserver sa fertilité, un homme peut avoir recours à une congélation de sperme, par exemple en cas de chimiothérapie ou de radiothérapie qui peuvent être nocives pour les spermatozoïdes. Dans ce cas, avant d’entamer tout traitement curatif, une congélation du sperme peut être programmée. Si après son traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie, le patient n’est plus capable d’émettre des spermatozoïdes, les échantillons congelés permettront de réaliser des inséminations intra-utérines ou des traitements de fécondation in vitro en vue d’une grossesse

Il est en général proposé aux patients de réaliser deux à trois congélations en fonction de la qualité du sperme obtenu.

Les principes de la congélation médicale sont également applicables pour des échantillons de très faible qualité (sperme, tissu testiculaire d’homme pubère).

Le jour de la congélation, les spermatozoïdes sont récoltés par le patient par masturbation. Dans l’heure suivant le prélèvement, le sperme est mélangé avec une solution permettant la conservation des cellules à très basse température. Le mélange est ensuite réparti dans des paillettes identifiées avec le nom, le prénom et la date de naissance du patient. Le nombre de paillettes dépend de la qualité du sperme récolté. Ces paillettes sont congelées durant une dizaine de minutes dans de la vapeur d’azote à -80°C puis elles sont immergées dans de l’azote liquide à -196°C.

Image de paillettes de sperme

Les paillettes sont rangées dans une cuve d’azote liquide jusqu’à leur utilisation. Les cuves sont soumises à un contrôle strict des températures et sont reliées à un système d’alarme prévenant un biologiste de garde s’il y avait le moindre risque pour la conservation des paillettes.

Lors de la première congélation médicale, une convention (« convention relative à la congélation du sperme ») et une note explicative (« Informations relatives à la congélation de sperme ») vous seront remises.

Ces documents précisent le temps pendant lequel la conservation des spermatozoïdes congelés est souhaitée. La durée maximale de conservation est fixée à 10 ans par la loi belge, à dater du jour de la congélation.

Au terme de la convention, une prolongation de la cryopréservation des spermatozoïdes peut être sollicitée par le patient. Cette demande doit être introduite par courrier recommandé, adressé au CPMA, dans les 2 mois qui précédent l’expiration de la convention précédente

Cette prolongation fera l’objet d’une nouvelle convention (« Convention relative à la prolongation du délai légal de conservation des spermatozoïdes »).

b) Congélation avant FIV ou IAC

Lors d’une insémination artificielle ou d’un traitement par fécondation in vitro, il peut arriver que l’homme ne puisse pas être présent le jour où ses spermatozoïdes seront nécessaires pour réaliser la fécondation. Il peut arriver aussi que sous les effets du stress, le patient ait des difficultés à réaliser son prélèvement. Il est proposé alors au couple que le laboratoire congèle les spermatozoïdes du patient dans le but de pouvoir les décongeler le jour de l’insémination ou de la fécondation in vitro afin d’être sûr de pouvoir mener le traitement à son terme.

Le jour de la congélation, les spermatozoïdes sont récoltés par le patient par masturbation. Si le patient à des difficultés à se masturber, l’échantillon peut fourni suite à un rapport. Dans ce cas un préservatif fourni par le CPMA (préservatif ne contenant pas de spermicide) doit être utilisé. Dans l’heure suivant le prélèvement, le sperme est mélangé avec une solution permettant la conservation des cellules à très basse température. Le mélange est ensuite réparti dans des « paillettes » identifiées avec le nom, le prénom et la date de naissance du patient. Le nombre de paillettes dépend de la qualité du sperme récolté. Ces paillettes sont congelées durant une dizaine de minutes dans de la vapeur d’azote à -80°C puis elles sont immergées dans de l’azote liquide à -196°C.

Image de paillettes de sperme

Les paillettes sont rangées dans une cuve d’azote liquide jusqu’à leur utilisation. Les cuves sont soumises à un contrôle strict des températures et sont reliées à un système d’alarme prévenant un biologiste de garde s’il y avait le moindre risque pour la conservation des paillettes.

Lors de la congélation avant traitement FIV ou IAC, une convention  (« convention relative à la congélation du sperme avant FIV ») et une note explicative (« Informations relatives à la congélation de sperme ») vous seront remises.

Ces documents précisent que le temps pendant lequel la conservation des spermatozoïdes congelés est fixée à 1 an. Les documents précisent également que les spermatozoïdes congelés ne seront utilisés que chez la compagne du patient dont il inscrit le nom sur les documents.

c) Congélation pour convenance personnelle

Afin de préserver sa fertilité, un homme peut avoir recours à une congélation de sperme pour convenance personnelle. Si dans le futur pour une raison ou une autre, le patient n’était plus capable d’émettre des spermatozoïdes, les échantillons congelés permettront de réaliser des inséminations intra-utérines ou des traitements de fécondation in vitro en vue d’une grossesse. Ce type de congélation comprend également la préservation de sperme avant vasectomie (stérilisation masculine).

Les spermatozoïdes sont récoltés par le patient par masturbation. Dans l’heure suivant le prélèvement, le sperme est mélangé avec une solution permettant la conservation des cellules à très basse température. Le mélange est ensuite réparti dans des « paillettes » identifiées avec le nom, le prénom et la date de naissance du patient. Le nombre de paillettes dépend de la qualité du sperme récolté. Ces paillettes sont congelées durant une dizaine de minutes dans de la vapeur d’azote à -80°C puis elles sont immergées dans de l’azote liquide à -196°C.

Image de paillettes de sperme

Les paillettes sont rangées dans une cuve d’azote liquide jusqu’à leur utilisation. Les cuves sont soumises à un contrôle strict des températures et sont reliées à un système d’alarme prévenant un biologiste de garde s’il y avait le moindre risque pour la conservation des paillettes.

Lors de la congélation, une convention (« convention relative à la congélation du sperme pour convenance personnelle ») et une note explicative (« Informations relatives à la congélation de sperme ») vous seront remises.

Ces documents précisent le temps pendant lequel la conservation des spermatozoïdes congelés est souhaitée. La durée maximale de conservation est fixée à 10 ans par la loi belge, à dater du jour de la congélation.

Au terme de la convention, une prolongation de la cryopréservation des spermatozoïdes peut être sollicitée par le patient. Cette demande doit être introduite par courrier recommandé, adressé au CPMA, dans les 2 mois qui précédent l’expiration de la convention précédente.

Cette prolongation fera l’objet d’une nouvelle convention (« Convention relative à la prolongation du délai légal de conservation des spermatozoïdes »).