Laparoscopie

La laparoscopie (ou coelioscopie) est une intervention qui permet d’examiner l’intérieur de l’abdomen après y avoir insufflé un gaz (CO2) pour créer un espace d’observation.
Elle consiste en l’insertion d’un instrument optique (appelé laparoscope) au travers d’une petite ouverture d’environ 1cm sous le nombril. Ce laparoscope est connecté à une petite caméra afin de permettre au médecin d’examiner et d’opérer (au besoin) les organes internes, sans avoir à ouvrir l’abdomen. En complément de l’incision ombilicale, une à trois autres incisions d’un demi à un centimètre sont faites dans la partie basse de l’abdomen, permettant l’utilisation de fins instruments chirurgicaux (pinces, ciseaux, porte-aiguilles, …)

La laparoscopie opératoire peut intéresser les pathologies telles que les obstructions des trompes ou l’existence d’adhérences consécutives à une infection pelvienne ou à une intervention chirurgicale antérieures.

Si des lésions (endométriose, fibromes, kyste) sont visualisées, un traitement de celles–ci pourra être effectué dans le même temps.

En cas de chirurgie complexe, comme par exemple en cas d’endométriose profonde, la laparoscopie peut être réalisée avec l’aide du laser CO2 voire être robot-assistée.

Le robot DA VINCI est un instrument de laparoscopie ultrasophistiqué, muni de 4 bras articulés, déployés autour de la patiente. Un bras dirige une caméra tridimensionnelle, les trois autres sont équipés d’instruments chirurgicaux miniaturisés et multiarticulés très précis. Le chirurgien dirige le robot à partir d’une console située à quelques mètres de la patiente. Les mouvements des doigts, des poignets et des bras du chirurgien au niveau de la console de commande du robot sont reproduits avec une précision rigoureuse par les instruments chirurgicaux dans le ventre de la patiente avec une suppression complète des tremblements autorisant une chirurgie extrêmement minutieuse.

L’approche chirurgicale coelioscopique peut également être proposée en alternative au recours à la fécondation in vitro dans certains cas particuliers d’infertilité tels que :

  • Le traitement chirurgical du syndrome des ovaires micropolykystiques (OMPK)
  • La reperméabilisation tubaire post stérilisation volontaire (« ligature tubaire »)

En pratique

  • Ces interventions sont le plus souvent réalisées en hospitalisation de jour et ne nécessitent pas que vous passiez une nuit à l’hôpital. Toutefois, pour les interventions plus complexes, une hospitalisation de 24 à 48h, peut être nécessaire Préalablement à cette hospitalisation vous devrez prendre un rendez-vous en consultation d’anesthésiologie préopératoire
  • Si vous réalisez votre intervention dans un service extérieur, assurez-vous que le protocole de l’intervention sera bien transmis au médecin du CPMA qui vous suit.