Diverses circonstances peuvent conduire à proposer un traitement par IAD. C’est le cas notamment :
- En raison de l’absence totale de spermatozoïdes, y compris au niveau testiculaire (azoospermie) chez votre conjoint.
- Lors de l’existence d’un risque élevé de transmission paternelle d’une maladie génétique inaccessible ai diagnostic préimplantatoire ou prénatal.
- Chez les couples lesbiens ou chez les femmes seules.
En fonction de votre projet parental, il peut alors être fait appel à un donneur de sperme, soit totalement anonyme soit “connu dirigé”.
Cadre légal
Avant tout traitement par insémination artificielle, la loi du 6 juillet 2007 impose la signature d’une convention fixant les modalités de cette intervention ( « Convention relative au traitement par insémination avec le sperme de donneur – IAD » ). Ces conventions vous seront remises par le médecin du CPMA en charge de votre dossier et doivent nous être retournées, remplies et signées, avant le début des IA.
Les examens préalables à la mise en œuvre de ces traitements vous seront prescrits par votre gynécologue. Ils comprennent entre autres une évaluation du statut sérologique (HIV, Hep B et C, syphilis, CMV) des deux partenaires (cf. « bilan sérologique chez la femme » « bilan sérologique chez l’homme »). Cette prise de sang doit avoir été effectuée au maximum dans les 3 mois qui précèdent la première insémination.
Un traitement médicamenteux de stimulation ovarienne est souvent associé aux IAD afin d’augmenter les chances de grossesse.
Ce traitement est donné soit par voie orale (Clomid® ou Pergotime®) soit sous forme d’injections sous cutanées de gonadotrophines (Menopur©, Puregon ©, Gonal f©,…).
L’ovulation peut être provoquée par une injection d’hCG (Pregnyl©, Ovitrelle©), également par voie sous cutanée.
Le traitement médicamenteux choisi est propre à chaque patiente. Toutefois, le remboursement des gonadotrophines est soumis à l’accord du médecin conseil de votre mutuelle et doit répondre à des critères précis (cf : « Demande d’octroi de 6 forfaits PMA3 dans le cadre de traitements hors FIV »
L’insémination est réalisée au moment de l’ovulation qui est déterminée par le suivi échographique et hormonal.
L’insémination est un geste simple et non douloureux qui ne nécessite ni hospitalisation ni anesthésie.
Les spermatozoïdes sont d’abord décongelés et préparés en laboratoire puis déposés dans l’utérus au moyen d’un fin cathéter en plastique introduit par le canal cervical.
Aucun comportement ni mode de vie particulier n’est nécessaire après l’insémination. Vous pouvez reprendre votre mode de vie habituel.